"Les temps sont durs pour les rêveurs" mais shush shush, j'ai le cœur à l'affût et j'ouvre mon carnet de peau. « Soyez vous-même, tous les autres sont déjà pris. » Oscar Wilde
Platys Gialos, 1980
mardi 31 mars 2015
lundi 30 mars 2015
dimanche 29 mars 2015
Préparez vos mouchoirs
Stéphane (Patrick Dewaere) déclare à Raoul (Gérard Depardieu) : "C'est pas compliqué, avant de te rencontrer, c'était mon seul pote."
- Je tiens à vous signaler qu'il est 3 heures du matin et que je me lève à cinq heures pour aller aux halles. Alors, vous allez arrêter votre zinzin, sinon, je vais chercher les flics.
- Tu vas taire ta gueule et écouter Mozart avec nous ! .... Le concerto pour clarinette!
- J'en ai rien à branler de la musique. Moi ce que j'aime, c'est le silence.
- Gervase de Peyer! ... Le plus grand clarinettiste du monde! Assieds-toi, ferme ta gueule et ouvre tes oreilles. C'est un cadeau qu'on te fait !
Patrick Dewaere dit en parlant de Mozart : "Le pauvre mec, il est mort à trente-cinq ans. Tu te rends compte de la perte ? Quelle époque de cons !"
- Je tiens à vous signaler qu'il est 3 heures du matin et que je me lève à cinq heures pour aller aux halles. Alors, vous allez arrêter votre zinzin, sinon, je vais chercher les flics.
- Tu vas taire ta gueule et écouter Mozart avec nous ! .... Le concerto pour clarinette!
- J'en ai rien à branler de la musique. Moi ce que j'aime, c'est le silence.
- Gervase de Peyer! ... Le plus grand clarinettiste du monde! Assieds-toi, ferme ta gueule et ouvre tes oreilles. C'est un cadeau qu'on te fait !
(Bertrand Blier, Patrick Dewaere, Michel Serrault, Gérard Depardieu - 1977 )
Et Patrick Dewaere est mort à trente-cinq ans.
samedi 28 mars 2015
vendredi 27 mars 2015
Haïkus de printemps
Le printemps
joue à cache cache
avec l'hiver
--------
Aujourd'hui, le printemps
s'est perdu dans le froid
de l'hiver
--------
Le printemps
joue aux
abonnés absents
--------
Le printemps
n'a pas répondu
à l'appel
--------
L'hiver a été
appelé
à la place
joue à cache cache
avec l'hiver
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Aujourd'hui, le printemps
s'est perdu dans le froid
de l'hiver
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Le printemps
joue aux
abonnés absents
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Le printemps
n'a pas répondu
à l'appel
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L'hiver a été
appelé
à la place
André Breton au Festival Dada à Paris, le 27 mars 1920
"Pour que vous aimiez quelque chose,
il faut que vous l'ayez entendu
depuis longtemps, tas d'idiots."
Francis Picabia
jeudi 26 mars 2015
Un geste bleu
"Elle m’a fait un geste des yeux pour m’inviter à monter.
C’était un geste bleu."
RICHARD BRAUTIGAN (Un Privé à Babylone)
mercredi 25 mars 2015
Ma réserve de beauté #0
"Décape ta peau de lumière
Patine tes yeux de matin
Agrandis-toi"
Tenir tête à l'orage de Thomas Vinau.
mardi 24 mars 2015
Je ne t'appelle pas…
Je ne t'appelle pas pour te connaître
Je connais tout à force de ne pas être
Je te demande de venir et de m'offrir
Un peu de toi-même où je puisse habiter
Un peu de toi-même où je puisse habiter
Extrait de Malgré les ruines et la mort, © La Différence, 2000, p.151
Sophia de Mello Breyner, poétesse et conteuse portugaise (1919-2004)
lundi 23 mars 2015
Parisiens
Bourgeonnement d'excuses farfelues
en circulation alternée -
"le zéro est-il pair ou impair ?"
en circulation alternée -
"le zéro est-il pair ou impair ?"
Flairer le filon
Soirée organisée, reportage télé
célibataires survoltées -
phéromones sur tee-shirt brassés
célibataires survoltées -
phéromones sur tee-shirt brassés
dimanche 22 mars 2015
samedi 21 mars 2015
Une pluie de poème à Sète
"Trois
millions de poèmes, propulsés par canons à air et souffleurs, ont envahi la rue
Gambetta samedi 21 mars. Ce rassemblement insolite a été organisé pour
célébrer le Printemps des Poètes par Maithé Vallès-Bled, directrice du Musée
Paul-Valéry et du festival Voix Vives de Méditerranée."
L'article entier est là
jeudi 19 mars 2015
Mourir d'être
Aux frontières
de l'existence
quand la réalité
prend la tangente
et que je semble
mourir d'être
de l'existence
quand la réalité
prend la tangente
et que je semble
mourir d'être
mercredi 18 mars 2015
mardi 17 mars 2015
Fragile
Quand je regarde
en bas et me penche
je vois
à peine perceptibles
de minuscules miettes
Voilà aujourd'hui
tout ce qu'il reste
de moi
je vous le dis tout net :
des miettes, rien de plus
en bas et me penche
je vois
à peine perceptibles
de minuscules miettes
Voilà aujourd'hui
tout ce qu'il reste
de moi
je vous le dis tout net :
des miettes, rien de plus
lundi 16 mars 2015
dimanche 15 mars 2015
Louise Michel #1
"Je suis ambitieuse pour l'humanité ; moi je voudrais que tout le monde fût artiste, assez poète pour que la vanité humaine disparût."
jeudi 12 mars 2015
mercredi 11 mars 2015
Courante
Quand je chie comme ça
des pages et des pages
de vrais torchons en somme
on serait tenté de me dire :
"prends du papier, ça ira plus vite.
Tu tires la chasse et y'a plus rien".
des pages et des pages
de vrais torchons en somme
on serait tenté de me dire :
"prends du papier, ça ira plus vite.
Tu tires la chasse et y'a plus rien".
Fondement(s)
Dites papa, maman
c'est quoi le bien, le mal ?
(...)
J'aurais aimé qu'on me l'apprenne
qu'on me les nomme
c'est quoi le bien, le mal ?
(...)
J'aurais aimé qu'on me l'apprenne
qu'on me les nomme
Barbaque
Le mensonge
est
un kangourou
La vérité
un foie
de veau
La vérité
du mensonge
est dégueulasse
mardi 10 mars 2015
L'oignon
Couche
après
couche
Elles
se
retirent
Je ne
fais
rien
Pour
ainsi
dire
C'est
juste
ainsi
Que
ça doit
être
Je
n'y peux
rien
Je
le
subis
Et
laisse
faire
dimanche 8 mars 2015
Ma seconde peau
Coupe floue des lendemains qui dérangent
Le creux des cernes laisse deviner la rude nuit
Morne allure d'une fille qui ne s'habille plus
Réveil brutal d'un songe, défiguré par les larmes
Ma seconde peau, rouge de rage, dehors jure
La vérité nue qui s'énonce embrase, dénonce tout
Douleur chevillée au corps, est-ce le début ou la fin
Ma seconde peau, rouge de rage, dehors jure
Mes certitudes infantiles ancrées détonnaient
Reste un terrain vague et ces femmes qui montrent la voie
Ma seconde peau, rouge de rage, dehors jure
Le creux des cernes laisse deviner la rude nuit
Morne allure d'une fille qui ne s'habille plus
Réveil brutal d'un songe, défiguré par les larmes
Ma seconde peau, rouge de rage, dehors jure
La vérité nue qui s'énonce embrase, dénonce tout
Douleur chevillée au corps, est-ce le début ou la fin
Ma seconde peau, rouge de rage, dehors jure
Mes certitudes infantiles ancrées détonnaient
Reste un terrain vague et ces femmes qui montrent la voie
Ma seconde peau, rouge de rage, dehors jure
samedi 7 mars 2015
vendredi 6 mars 2015
jeudi 5 mars 2015
mercredi 4 mars 2015
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