Platys Gialos, 1980

Platys Gialos, 1980
Charlotte Mont-Reynaud, Platys Gialos, Mykonos 1978

mercredi 30 décembre 2020

Albert Camus

 " Être différent n'est ni une bonne ni une mauvaise chose. Cela signifie simplement que vous êtes suffisamment courageux pour être vous-même. "


jeudi 26 novembre 2020

Rester éblouie...

 [Couplet 1 : Pomme]


Viendras-tu te reposer, sur mon épaule
Malgré tout le mal que j'ai fait 
Je te propose
Une minute, enlacés
Dans le noir
Ou la lumière allumée
Tu décideras

[Couplet 2 : Pomme]
Voudras-tu me raconter tes heures sombres
Les hommes que tu as touché
La peur de ton ombre
Je pourrais te raconter
Mon Noël sans goût
Et quand le vide m'appelait
Le désir fou
D'une minute, enlacés
Dans le noir
Ou la lumière allumée
Tu décideras
Tu décideras (Tu décideras)

[Outro : Grand-mère de Pomme]
Claire, bonjour, c'est Mamie. Merci beaucoup pour ton message, je l'ai lu ce matin
Et puis j'espère que tout se passe bien, sur euh... que tu te prépares pour ton concert
J'crois que tu vas avoir ton album, enfin... je ne sais pas quelle date...
Et... bon courage, travaille bien, et bonne chance !
Bisous, je t'embrasse, bisous. Mamie. Au revoir !
Bonjour, c'est Mamie
Et puis j'espère que tout se passe bien
Je ne sais pas quelle date
Je ne sais pas quelle date
Travaille bien
C'est Mamie
J't'embrasse
Bisous
Au revoir


mercredi 25 novembre 2020

Shush, j'écoute "2019" de Pomme

"Bienvenue par ici

Ou les lois sont reines
Ou marcher m'est interdit
Si je tiens celui que j'aime
J'ai appris comment me taire
Comment manquer à l'appel

Et je fais tourner les verres avant l'aveu mortel

Je veux la liberté d'aimer et d'être qui je suis
Je cours, je pars réinventer ma vie loin d'ici

Effacer les moindres traces
De l'amour, de nous
J'ai peur quand on s'embrasse

Qu'ils nous brisent le cou
Il faut fuir nos propres terres
La maison et les vallées
Car la haine est incendiaire
On laissera les armoises brûlées

Je veux la liberté d'aimer et d'être qui je suis
Je cours, je pars réinventer ma vie loin d'ici

Même si je tremble, je n'ai pas peur
Si on se rassemble, je n'ai plus peur
Même si je tombe, je n'ai pas peur
Si le tonnerre gronde, je n'ai plus peur

Je veux la liberté d'aimer et d'être qui je suis
Je cours, je pars réinventer ma vie loin d'ici"

© Pomme


2019 par POMME

mercredi 18 novembre 2020

Cécile A. Holban



"Dans un monde gouverné par les oiseaux
Il est un arbre où l'on s'abandonne
à la saison des chutes" Vinca Alba Minor (Cécile A. Holban)

samedi 14 novembre 2020

Perché sur la branche du rien / Cécile A. Holban





PERCHÉ SUR LA BRANCHE DU RIEN
Le ciel est à sa place
il vole contre moi
étranger à lui-même
perché sur la branche du rien
je suis sa sentinelle
à la bascule du vide
dans mes pattes, les deux
extrémités de l'être
la graine dans le fruit
et l'étrangeté à vivre
la pulsation des ailes
dans le nid du néant

Le dernier leporello peinture et poème de Vinca Alba Minor (Cécile A. Holban), avec la participation du martin-pêcheur, du rouge-queue, du bouvreuil et du moineau. Aquarelles et poème manuscrit sur vélin d'arches.

vendredi 13 novembre 2020

Tu m'aimes-tu ?

Pour découvrir des extraits de "Tu m'aimes-tu ?" de Samantha Barendson (2019 - Ed Le chat polaire).

Va voir l'ami, c'est très beau.


jeudi 12 novembre 2020

jeudi 29 octobre 2020

Tapis de chiffons par Cécile A. Holdban

Le tapis de chiffons est une œuvre collective réalisée durant le confinement du printemps 2020, réunissant 173 vers d’ écrivains de France et du monde, écrits et peints par Cécile A. Holdban sur des sachets de thé et réunis en un patchwork. Une lecture et mise en images du Tapis de chiffons est à découvrir ici





mardi 7 juillet 2020

Shush... merveille !

 






Note de l'éditeur : "Le chant de la femme source est le quatrième numéro de la collection Grand ours publié par l’Ail des ours. C’est un été, un amour au bord d’une rivière, l’union de la nature et des sentiments. Un poème comme un souvenir vivant, un cœur battant. C’est une année, une incantation. Inlassable une femme appelle celui qu’elle n’a jamais oublié. Son homme par-delà le temps. Écoutez son chant sensuel et lumineux."

Extrait :
"C’était le temps
d’avant nous-mêmes
La terre nous aimait
Nous chevauchions
l’échine des ruisseaux
J’étais sourcière
Tu regardais bouger
mes robes de vapeur
pendant que je trempais
mes pieds dans l’eau
Les rives s’ensorcelaient
de nos enjambées de joie"

Estelle Fenzy, Le chant de la femme source, avec des œuvres de Colette Reydet, collection Grand ours n°4, Editions L’Ail des ours, juillet 2020.

dimanche 17 mai 2020

Ce qui reste (pour Ferdinand)

C’est là où le silence
est trop lourd
que nous ferons escale
pour une année
sans promesse
 
Dans tes yeux délavés
l’un veille
l’autre se tait
à jamais
 
Tu me regardes
voudrais des initiatives
sembles attendre des questions
une ligne de conduite
une direction
 
Je ne connais rien de
cette destination
je ne sais suivre
que l’instant
à l’instinct
 
Je ne cherche pas
à connaître tes faits d’arme
tes secrets
le coulant de tes peines
 
Il y aura les
rendez-vous cadencés
l’espoir rond pour
se souvenir d’hier
 
Dans les gestes
il y aura le calva
toujours prêt
la cigarette
la parole
gorgée d’attente
pour raconter en creux
là où la vie était
 
Tu dis Parler, c’est tout ce qui me reste
tu dis que tu es prêt
que tu as dit tout ce que tu
avais à dire
 
Chaque rencontre
embrassera des rives inexplorées
apprivoisera nos flammes
nos sécheresses
 
Tu parleras d’amour
beaucoup
tout en défiant
le verbe ‘aimer’
 
Sous ta peau
court le monde
les pays, les océans traversés
 
Un pont de brindilles
allume des petits feux
pour montrer le chemin
 
Tes plus belles fiertés
se comptent sur les deux
doigts de ta main
 
Tes genoux ont cassé
la fatigue t’aspire
ton monde s’éloigne
 
En lisière
tu tentes
de te remémorer
 
Dans l’enfance dévorée
l’absence du père
comme on ferme les yeux
 
Les bouts de ton
cœur cassé
haussent le ton
clament le beau
 
Au bord du jour
tu n’oses pas crier
tu prônes le dialogue
la nécessité douce
 
Aucun orage
ne se dépose
sur ta bouche
 
Certains jours
sont des mers sans fonds
les jours notés sur le calendrier
des amarres
 
De quoi pourrais-tu
avoir envie, toi qui dis
avoir touché le plafond
et être prêt
 
Dans tes yeux
l’immensité gambade
l’humour saute à cloche pieds
 
Tu apprivoiseras un chat
il sera les minutes chaudes
pour étouffer l’ennui
 
Chaque fois ton sourire
s’arque pour dérouler le jour
le cœur comme un brasier
 
Au fond des trous de mémoire
se nichent des souvenirs épars
la parole s’organisera
pour rattraper cet enfoui
 
Tu demanderas
le tutoiement
pour éteindre la distance
 
Certains jours
nos paroles se frôlent
se perdent dans l’horizon
 
Je ne pourrai traduire
le ciel de tes yeux
au bord de mes fenêtres
 
Je les regarde
se taire
et déglutis
leur silence
 
Dans quelques jours
je partirai arpenter
les collines de mon monde
Vivre dans la présence
ou l’absence me sera aussi doux
pour habiter nos paysages
ou y emprisonner nos impossibles
 
Je me demande
qui sera là pour se souvenir
de l’éphémère de ce nous
et la couleur de cet éclat
 
Tu seras le bleu
la bonté imprimée
la danse avec Yvonne
sur la cime des souvenirs
où se balancent les rêves
 
Une porte en devenir
 


Texte paru dans le magazine KEPI BLANC de Mai 2020, 
dans le cadre des "Rencontres racontées" organisées  
par Céline Tillier de la Cie du Cèdre.


mardi 21 avril 2020

Dans la traîne des jours


Tu regardes chaque matin sous la jupe du temps pour relier les branches de ton histoire

Tu t’abreuves en laissant couler le mot avenir, comme né de ta bouche, pour qu’il étire tes paysages

Certains souvenirs de famille feront peut-être des ricochets, où s’entrelacent d’autres voix

Tes silences comme des cailloux concentrent tes replis de moineau

Le manteau blanc de l’enfance masque le fracas des fissures

Tu voudrais te glisser dans un livre comme dans la peau d’un autre

Vivre libre, nue, respirer grand, dans une fête aux éclats d’écume sans début ni fin

Sous tes pieds, ta part sauvage s’embrase dans un berceau vibrant

Ton destin semble se dévêtir au-dedans de toi, tout en te portant

Dans le bleu des souvenirs, le sel dérobé du voyage construit les choses tues, pour attraper le temps.
Racines suspendues. Entrevues. 

Comme son visage dans le tien.

Demain sera une belle musique.
Comme la vie, là, juste devant.




mardi 7 avril 2020

SLAM DU FLOTTEMENT

Ça commence par un moment
de FLOTTE - MENT
quand le soleil RECULE

J’ai pas l’habitude
de cet isolement
inédite SOLITUDE

Attention j’dis pas
qu’ça me coûte
qu’c’est laborieux
pénible ou RIDICULE

J’ai juste jamais
appris à compter
sans jour ni PENDULE

J’sais bien qu’les gens
pendant l’confinement
font tout un tas d’DECOMPTE

de c’qu’ils peuvent plus
dépenser, faire ou amasser
comme une insulte qui GRONDE

font des grimaces éhontées
de tout ce qu’ils n’ont jamais
su dire ou DO-MES-TI-QUER

qu’ils établissent des tas
de listes de ce qui MANQUE
de ce qui est PERDU ou FANÉ

Du bord de ma fenêtre
c’est tout l’opposé
j’fais l’grand cumul
de tout c’que j’ENGRANGE

Plus de plein d’essence
de sourires forcés
d’trajets INSENSÉS

Mon quotidien se REMPLIT
de vide, d’éclats de PEU
d’heures invisibles
qui osent le PRÉCIEUX

de tout cet essentiel
ces souffles en vibration
ces jolies choses
qu’ j’faisais pas ASSEZ

J’vis la trêve générale
la pause imposée
comme un moment SACRÉ

J’sais pas si un jour
j’pourrai continuer
le pantin que J’ÉTAIS

Poursuivre l’AVIDE
d’avant l’seize mars
l’insignifiance de l’avant vide
d’l’« avant-COVID »

J’sais pas si je pourrais reperdre
ce que j’ai jamais su gagner
des années PENCHÉES

Sans m’abîmer, me mentir
m’imposer des figures
malhabiles ou D
ÉSAXÉES

J’veux m’répéter encore et encore
qu’tout ça peut CHANGER
sans guillemets ni r’mettre à trop tard
le changement ESQUISSÉ

Qu’on tire enfin un trait
sur l’capitalisme EFFR
É
l’entre-soi qui offense
tous les D
ÉPLACÉS

Que l’on défende
avec les poings
le vivant, l’éternelle FRAGILITÉ

Que l’on réfléchisse à l’équilibre
qui prône le JUSTE
défend le LENT, le DOUX

Que la raison du plus faible
persiste et DURE
qu’on fasse la nique
aux peurs, à l’INJURE

Qu’on remette de l’amour
et des sourires dans ce qui palpite
au sens propre sur ta FIGURE

Que chacun trouve sa PLACE
sans tiédeur ni compromis
que l’on montre aux ‘grands’ de ce MONDE
leur véritable FA(R)CE

© Crédit photo Irène Layous

mercredi 1 avril 2020

Fred Le Chevalier

"Nos espoirs cabossés par le temps 
on les a juste tenus plus haut" 

© Fred Le Chevalier

jeudi 26 mars 2020

Irène Layous

"Rien ne peut faire comme si ce vide n'avait jamais eu lieu"

Crédit photo Irène Layous

mercredi 25 mars 2020

Dans une dispersion de vent


(…)

Fusillée
sur l’instant

Cœur troué

Je m’éclipse
dans un souffle

***

Une connivence lointaine
glisse sur nos peaux
 - nous dilue

Dans l’écho fraternel
l’obscur veille pour
protéger l’aube à naître

***

J’écoute l'appel
d'un paysage fragmenté
d’un mirage infini

La beauté
d’un geste de craie
l’ombre d’une brindille

D’un fragile

Qui résiste

(…)

Pour Jérôme Pergolesi, en écho à Liona.

Liona - 50x70 cm - Tirage 2/5 - 2019
Les créations de Jérôme Pergolesi sont visibles par ici.

mardi 24 mars 2020

mercredi 18 mars 2020

"Quand mon cœur" de Mélanie Leblanc



"Quand mon cœur", le dernier livre-objet de Mélanie Leblanc
paru aux merveilleuses Editions Les Venterniers le 9 mars dernier.

Des cartes-poèmes pour approcher le mystère
des différents mouvements du cœur. Disponible juste .


mardi 17 mars 2020

Guillaume Siaudeau

"Faut pas stresser
comme ça hein
on aura quand-même
le droit de continuer
à se toucher
avec des mots"

dimanche 15 mars 2020

Jean-Pierre Siméon

"L'émotion poétique est de l'ordre des révélations intimes, fragiles, précaires et toujours recommencées..."

Jean-Pierre Siméon

vendredi 13 mars 2020

Détournement #91

Abreuver ma soif de divertissements
                                 divers tissements

vendredi 6 mars 2020

PARCE QUE (E)mouvante version par Léo Walk

Par les feuillages on effleure
ce château abandonné
on y pénètre en marche arrière
d'un regard introspectif
mi-voleur, mi-voyeur
ici, tout fascine
tout est parfait
la mélancolie prend aux tripes
la danse se mêle au phrasé
lancinant, mon cœur
tangue et coulerait
presque de découvrir
si tard ce titre
sublimé par
Gainsbourg

"Parce que" interprétée par Serge Gainsbourg. Ou quand le génie de Gainsbourg dépasse la version originale de Charles Aznavour. 

lundi 2 mars 2020