Photo de Cédric C.
"Les temps sont durs pour les rêveurs" mais shush shush, j'ai le cœur à l'affût et j'ouvre mon carnet de peau. « Soyez vous-même, tous les autres sont déjà pris. » Oscar Wilde
Platys Gialos, 1980
lundi 31 août 2015
dimanche 30 août 2015
samedi 29 août 2015
vendredi 28 août 2015
Studio Cui Cui
Superbes portraits de couple
au collodion humide
réalisées par le Studio Cui Cui
Je suis tombée amoureuse
de ce procédé photographique ancien
je rêve un jour de pouvoir
m'offrir une séance chez eux
http://www.studiocuicui.fr/
On parle d'eux là
Pour en savoir plus sur cette technique, c'est par ici ou là
au collodion humide
réalisées par le Studio Cui Cui
Je suis tombée amoureuse
de ce procédé photographique ancien
je rêve un jour de pouvoir
m'offrir une séance chez eux
http://www.studiocuicui.fr/
On parle d'eux là
Pour en savoir plus sur cette technique, c'est par ici ou là
jeudi 27 août 2015
Utopique relooking
S'autoriser
à porter sur l'épaule
à porter sur l'épaule
une autre histoire
que la sienne
Jongler
au quotidien
avec la tâche
de son mensonge
Jongler
au quotidien
avec la tâche
de son mensonge
mercredi 26 août 2015
mardi 25 août 2015
Un jour de plus
Je voudrais écrire des petits mots de rien du tout.
Faire des trous, semer des cailloux.
Le vent tiède brinquebale le nid d'en face.
J'ai peur de ce qu'il adviendra.
Le matin m'a tapé sur l'épaule mais le jour file sans moi.
Il a le goût de l'errance soûle qui bute.
Je sors le rattraper, mes pieds ricochent sur mon encre.
J'ai la dent creuse de rien et le râle sec des matins râpeux.
Pas la peine de crier que rien ne vient, que rien ne peut.
Je ne peux qu'être là et écrire que j'attends.
Eviter de penser tout en espérant mieux.
Je cherche un refuge dans le ventre du langage.
Je suis la mère infertile des mots que j'attends.
Je laisse filer les heures. Il n'y a plus rien à faire.
Cultiver l'espoir que quelque chose viendra. Peut-être.
C'est juste un jour de plus à rempiler.
Faire des trous, semer des cailloux.
Le vent tiède brinquebale le nid d'en face.
J'ai peur de ce qu'il adviendra.
Le matin m'a tapé sur l'épaule mais le jour file sans moi.
Il a le goût de l'errance soûle qui bute.
Je sors le rattraper, mes pieds ricochent sur mon encre.
J'ai la dent creuse de rien et le râle sec des matins râpeux.
Pas la peine de crier que rien ne vient, que rien ne peut.
Je ne peux qu'être là et écrire que j'attends.
Eviter de penser tout en espérant mieux.
Je cherche un refuge dans le ventre du langage.
Je suis la mère infertile des mots que j'attends.
Je laisse filer les heures. Il n'y a plus rien à faire.
Cultiver l'espoir que quelque chose viendra. Peut-être.
C'est juste un jour de plus à rempiler.
lundi 24 août 2015
Refuge en fumée
L'horizon se dérobe
Rien de spécial en somme
L'habit pâle d'automne
Une lourdeur un peu floue
C'est un jour qui colle
con comme une mouche
kamikaze qui a perdu la vue
kamikaze qui a perdu la vue
Il est toujours trop loin
ce pantin-là
pour qu'on s'y loge
Il existe pourtant un lieu
où terre et ciel se cognent
une sorte de point de jonction
Quand le jour sur moi
tire sa couverture de nuit
il est toujours trop tôt
ou trop tard quelque part
ou trop tard quelque part
dimanche 23 août 2015
samedi 22 août 2015
vendredi 21 août 2015
jeudi 20 août 2015
mercredi 19 août 2015
mardi 18 août 2015
lundi 17 août 2015
Manuscrit original de Lewis Carroll
Original manuscript for Alice in Wonderland hand written and illustrated by Lewis Carroll, 1862
(Trouvé là)
dimanche 16 août 2015
samedi 15 août 2015
vendredi 14 août 2015
Vendetta - R.J Ellory
"Il y avait des rêves, il y avait des cauchemars et, quelque part entre les deux, il y avait la réalité."
jeudi 13 août 2015
Christophe Mahy - à Contre-nuit
La poésie
cette diseuse d'aventure
ni bonne ni mauvaise
n'a rien à dire
qui n'ait déjà été dit
d'où mon silence
trempé d'ombre
au buvard de la nuit.
Christophe Mahy / à Contre-nuit // Editions Les Venterniers ici
mercredi 12 août 2015
Il était là
Il était là, tout près.
Mon rêve tout chaud
s'est noyé dans l'été
Ne compter que sur moi
pour bercer mes écorchures
et lécher mes brûlures
Respirer à plein poumon
l'air cru de demain
et chevaucher les ombres vautrées
Le rêve englouti
n'a le goût de rien de connu,
ça colle c'est tout
Je ne parle pas cette langue
médicale sophistiquée,
froide et normée
Remercier le rêve échoué
allège-t-il le poids
du sac de charbon à porter
Le temps a besoin de temps
pour mettre le rouage en route,
il a besoin d'autre chose
quand une chose n'est plus
Mon rêve tout chaud
s'est noyé dans l'été
Ne compter que sur moi
pour bercer mes écorchures
et lécher mes brûlures
Respirer à plein poumon
l'air cru de demain
et chevaucher les ombres vautrées
Le rêve englouti
n'a le goût de rien de connu,
ça colle c'est tout
Je ne parle pas cette langue
médicale sophistiquée,
froide et normée
Remercier le rêve échoué
allège-t-il le poids
du sac de charbon à porter
Le temps a besoin de temps
pour mettre le rouage en route,
il a besoin d'autre chose
quand une chose n'est plus
mardi 11 août 2015
lundi 10 août 2015
dimanche 9 août 2015
samedi 8 août 2015
vendredi 7 août 2015
mercredi 5 août 2015
"Ecrire c'est quand la page a soudain l'épaisseur d'un ciel bas et que la neige y vient. Ce qui est dans le cœur trouve l'issue et se précipite en masse blanche au-dehors. L'écriture c'est le cœur qui éclate en silence et puis plus rien, presque rien : des lettres qui font des mots, des mots qui s'avancent et se soudent dans des phrases, des phrases qui s'enfoncent et se perdent dans le matin d'hiver."
Christian Bobin
mardi 4 août 2015
lundi 3 août 2015
dimanche 2 août 2015
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