A la foire au néant
la morsure du silence
a une place de choix
j’interroge le hasard
les lignes de flottaison
les marges d’errance
les r(ou)ages aléatoires
je déshabille la toile
cherche tes air(e)s de je
tes posts à modeler
je relis « Un tout
petit peu trop de rien »
et puis « Nos folles
inquiétudes »
et puis, et puis… plus rien
depuis le 13 septembre
je me fais du mouron, c’est con
le murmure de nos fragilités
planqué derrière le fatras
de nos frasques et le courage
de nos peurs ne se connaissent
pas pour de vrai, et pourtant
dans le rugissement de ta langue
sur le nuage plat de mon écran
je reconnais ton cœur
quasiment maux pour maux
NB : Depuis l’écriture de ce texte, j'ai trouvé un texte de Marlène T. posté le 5/11/2017, La paresse des machines, juste ici