Je
te parle
du
vacarme
des
silences
de
l’étendue
de
mes revers
Tu
restes
sourde
devant
mes
ruines
Aveugle
face
à
la cicatrice
béante
du vide
Je
me demande
l’outil
qu’il faut
pour
passer au travers
de
ce qui ne porte
pas
de nom, ou que
je
n’ose nommer
tant
il tranche
Comment
s’évanouir
une
moitié de vie
Peut-être
fais-tu partie
de
ces personnes
qui
ont appris à
découdre
le temps
à
repriser le tout
en
faisant fi des trous
sans
que cela
dévore
le ventre
jusqu’à l’éclatement
des
boyaux
J’aurais
sans
doute
dû
m’intéresser
plus
tôt
à
la couture.
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