Dès l’éveil
tu te perds
tu passes
et repasses
les mots
des autres
tu t’éloignes
de toi autant
que tu peux
tu trébuches
dans des pas
d'emprunts
tu ne fais
qu’entre-
apercevoir
la moitié
des choses
tu te glisses dans
un manteau de peaux
qui ne t’appartient pas
tu te tords la cheville
au passage et tu
recommences
dans l'impasse
en espérant
chaque fois
que ça
change
que ça
change
tu sais
pourtant
que tout
éclôt
éclôt
dans
l'étamine
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