La nuit projette les fragilités
qui entaillent, que tu ne sauras jamais
définir tout à fait, l’inachevé du jour les
parcelles en fuite, les mots défaits mal sortis
des bouches, ces infimes nouveaux fragments,
embryons d’idées à faire éclore pour dessiner un
ensemble qui tienne un tant soit peu la route
ensemble qui tienne un tant soit peu la route
tu abandonneras avec peine les choses qui te
retiennent, sans parvenir à les lâcher vrai-
ment. Tu finiras par boire l’encre
ment. Tu finiras par boire l’encre
pour renaître dans les
bras de l’aube
bras de l’aube
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