Il légère
l’existence
Il a cette
façon tendre
de mordre
le
jour
qui tranche
Elle se
cogne dans
d’insondables
recoins
Trébuche sur
des résidus
d’illusions
Imagine
le pire
Il ne montre
les dents que
pour faire
claquer
des sourires
Elle aurait
pu
s’ennuager
de doutes
buter sans
discontinuer
sur d’obscures
cloisons
Son cœur s’est
arrêté
sur l’air
qui parcourt
sa bouche et
son
regard d’enfant
avant d'encorder
pour de bon la
solitude comme
la nuit ligature le jour
Il ne sait
pas s’étendre
sur les versants tristes
Il glisse avec
élégance
et file vent
debout
gorge
déployée
pour avaler
le
vent
le vin
et toute
la rivière
de doutes
Photographie Alfred Eisenstaedt
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