Et puis
vient un moment
où tout
semble différent
c’est à
peine perceptible
le monde poursuit
son murmure
tu frôles la
joue
de l’aube
avec
mille précautions
tu regardes
le paysage
avec l’ardeur
de l'otage
l’émotion
borde
tes narines
tu pressens sous
la peau que
rien ne sera
comme avant
et qu’en pressant
la pulpe des lèvres
tu imprègnes
la fertilité
d'une terre
nouvelle
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