Chaque jour
le pas lourd posé sur
l’écrasement des heures
la carcasse ballottée d’un côté
puis l’autre, tu cherches à incendier
la brume, arracher l’épine qui t’entaille
les pores chaque fois qu'un désir frôle ta
bouche, tu pourchasses l'apaisement
dans la lenteur du souffle et
l’érosion des nuages
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