La valise
bouclée dans
l'éclat de la nuit
Nos petites
mines froissées
bouclée dans
l'éclat de la nuit
Nos petites
mines froissées
à arranger
Nos instants pépites
frêles comme
des pissenlits
Nos fous rires
brûlent nos joues
de sales gosses
Ta folie s'évapore
dans l'haleine
de l'automne
Dehors les gifles
s'aiguisent de la
pelure du jour
Des magots
traîneront peut-être
dans nos poches
Nos ruches
réconcilieront
les distances
Ton sourire
entêté sautera
dans les flaques
Nous resterons
posées sur le
tranchant du départ
Le doux velours
des bouches
de quatre cruches
La lumière dodue
de retrouvailles
bondit déjà dans l'horizon
(A ma princesse arabe L. qui fait danser la vie et agrandit mes ailes)
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