#sousmespaupiereschallenge, c'est avant tout un audio (pour aller l'écouter, il faut aller sur mon profil FB ou sur mon profil Instagram).
Les pistes de danse, ça fait 10 ans que j’y fous plus les pieds,
pourtant, dès que je pense à la musique de ces moments-là,
quelque chose d’immédiat parcourt mes chairs, c’est vorace
ça m’dévore et me noie.
Dès les premières notes, ça cogne, juste là.
Je pense à ma vie, sa trajectoire, ses brèches, ses tournants.
Je repense aux chemins de hasard qui n’en sont pas.
Je cherche le Nous d’avant, ce Nous d’avant l’enfant miracle
ce Nous amoureux fous, flambant neuf et radieux.
Je ferme les yeux et j’écoute Alcina* proposer
de « s’étendre d’abord au sol pour que le cœur prenne racine »,
je réalise que sur mon carnet, j’écris pleurer racine…
Parfois par vague, ça me prend, j’ai mille ans
ça déborde comme une fréquence intime
qui inonde mes ondes et fait jaillir par ondées
les maux de siècles passés.
Je peux sentir la peau des inconsolées,
percevoir les invisibles qu’on n’entend pas.
A l’heure où la pluie recouvre la ville,
tout semble avoir été déteint par les années.
Je voudrais qu’on laisse une marque.
Quelque chose de beau. De doux.
Un souvenir. Une musique. Une voix.
Une envolée. Une audace…
Sous mes paupières reste un souvenir de toi
à l’heure où le soleil beurrait nos façades
mes yeux voient larges et grands formats
*Alcina Ribeiro Hamdi Alcina Ribeiro Hamdi
@charlotte_montreynaud
Comme Coline (Obsolete Obsolete), j'ai répondu à l'invitation de Julien alias @chasseurdespleen sans y avoir été invitée pour le challenge «Sous mes paupières ».
#sousmespaupiereschallenge, ça parle de ce qu’on voit quand on vient clore ses cils...
J’y ai posé quelques mots, avec ma voix fragile, mes souffles mal posés, sur les notes au piano du titre à trois voix de Ben Mazue Grandcorpsmaladeoff et Gaël Faye que ma fille trouve trop triste...
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