à un fil de misère
et le ciel ce matin
n’a rien à me dire
Ou peut-être bien
trop que je ne
puisse entendre
Je ne reconnais
pas sa langue
Il faut être prête
à la beauté du jour
pour pouvoir voir
et entendre
et entendre
Je suis petite
et pauvre
je resterai
cachée derrière
les mots des autres
dans le grand drap
blanc de ma pupille
où je ne parviens pas
à accrocher la beauté
passagère d’un voile
de lumière posé là
sur ma jambe
sur ma jambe
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