Platys Gialos, 1980

Platys Gialos, 1980
Charlotte Mont-Reynaud, Platys Gialos, Mykonos 1978

mardi 12 mars 2024

𝐃𝐞́𝐭𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞(𝐦𝐞𝐧𝐭) #𝟏𝟎𝟕

 

𝐃𝐞́𝐭𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞(𝐦𝐞𝐧𝐭) #𝟏𝟎𝟕
Je reprends ma série « détourne(ment) » laissée en jachère depuis août 2023, entamée en 2015 sur ce blog « Là où je suis née ».
Je mets en lumière visuellement ce détournement, emprunté au livre 𝑳𝒆 𝒈𝒖𝒆́𝒓𝒊𝒔𝒔𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍’𝒊𝒏𝒄𝒐𝒏𝒔𝒄𝒊𝒆𝒏𝒕 𝑵𝒐𝒎𝒆𝒏 𝑨𝒏𝒊𝒎𝒂𝒆 de Jean-Michel Zammit
Lecture ô combien éclairante et forte de résonnances, comme si l’auteur - Jean-Michel Zammit est enseignant auprès d’enfants porteurs de troubles des apprentissages et formé au décodage biologique des maladies- mettait des mots sur tous mes maux (dont ceux de mes ancêtres, lignée mater & pater). Comme si ce livre - qui est bien plus qu'un simple livre - avait été écrit pour moi (je le dis sans prétention aucune, dans le plus grand dénuement).
Après avoir lu « Aïe mes aieux », « Comment paye-t-on les fautes de ses ancêtres » de Nina Canault, « Secrets de famille mode d’emploi » de Serge Tisseron, « Les fantômes familiaux » de Bruno Clavier, « Votre corps a une mémoire » (Marabout); « Les constellations familiales » de Joy Manné et tant d’autres (sur l’inconscient, le chamanisme... - il serait trop long de tout lister) lus depuis plus de 20 ans.
Le chemin de réparation et de libération est long, douloureux.
Mon corps a besoin d’une pause, je l’écoute. Je me sens à un carrefour. Un point de bascule, proche de dénouement. Et de la lumière.
[Soigner c’est « nier le soi », c’est masquer ce que le « mal a dit ». Contrairement au « Soi niant » qui n’est jamais malade, le « Soi nié » l’est toujours. Le symptôme est le langage par lequel la maladie prend le pouvoir sur le « Saint Homme ». Soigner revient alors à traiter le problème en surface.]
Ce détourne(ment) me fait penser à la merveilleuse Nicole Riviere qui m'a accompagnée sur le chemin de la psycho-généalogie en 2015, à Stéphanie Kaczmareck et à son formidable accompagnement pendant ma sévère dépression de 2015/2016. Je pense également à Fabian Airamid. Je pense à toute la poésie qui me tient chaud et me permet de voir la vie autrement, plus grand.
Il y en a tant d'autres...
Je les remercierai tous un jour d'une manière ou d'une autre.
Qu'importe, ils sont là, bien au chaud dans mon cœur et de mon infinie re(co)-(n)naissance.
Pour l'heure, je prends soin de moi et poursuis mon chemin.
Et vous, accueillez-vous votre « soi » et ce que vous dit votre petite voix ?

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