Je cache mes
morsures
au creux de
confluences
crépusculaires
Quelques lambeaux
d’espoir tressent
mes paysages
Ta voix sur mes
rivages
écaille le
tombeau
de l’attente
Nos corps en
suspension
guettent le
point
de bascule
Grenades
dégoupillées
déchirant
nos nuits
de pierre
Nos fenêtres
désarmées
absorbent l’épine
latente
Petit
manteau de pluie
sur deux cœurs
écrasés
par les ombres
Aquarelle de Yukimi Annand
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