Platys Gialos, 1980

Platys Gialos, 1980
Charlotte Mont-Reynaud, Platys Gialos, Mykonos 1978

jeudi 2 novembre 2023

NAITRE ENCORE par Camille Lucidi

 

Il est des jours où l’on reçoit des cadeaux, sans même les avoir demandés. C’était lundi. Je me sens reconnaissante. Très. D’avoir découvert la douceur de mots de Camille Lucidi (@lesvoyagesheures sur Instagram) sur mon recueil NAITRE ENCORE.
On se dit que ce cadeau pourrait se garder au creux du cœur, comme un secret.
Malgré le doute qui m’anime chaque jour et qui pousse fort (trop, certains jours comme celui-ci), je suis convaincue que :
- la foi doit venir contrebalancer le doute et l’incertitude inhérent à chacun.e.
- les belles choses se partagent et j’ai à cœur de partager les mots de Camille (je vous invite à aller découvrir ses podcasts – et sa jolie voix - , que j’ai eu la joie de découvrir récemment, grâce à sa mise en lumière lundi 30/10).
- Ce livre, mon livre, vient de loin. De très loin. Je l’ai écrit en 2017 et il m’a fallu près de 5 ans avant d’en parler. Je voudrais le porter plus que je ne le peux actuellement, parce que je devine/pressens un public qui n’a pas encore pu le lire ou l’approcher. Un jour, j’irais vers eux. Un jour, j’en aurais la force.
- le statut d’auteur/autrice est suffisamment difficile pour ne pas ajouter de la difficulté ou de l’auto-sabotage (« ma » grande spécialité, même si je voudrais en parler au passé, le chemin de réparation est long. Il me faudra encore lire et relire les vœux de Mélanie Leblanc pour m’en faire à moi-même et commencer à y croire vraiment). Si les mots des autres me permettent de le faire rayonner davantage mon recueil, pourquoi m’en priverais-je.
Alors, voici les mots de Camille Lucidi :
« Ce que je porte
Ne se dit pas
Cela ne peut
Que s’écrire
Pour se dire
après -
dans l’aéré des collines »
Les livres se parlent parfois à travers. Alors que je préparais la mise en ligne du podcast autour de « Mon Petit » de Nadège Erika, sont venus se glisser entre mes mains « Jours de naissance » de Marie Richeux « Naître encore » de Charlotte Mont-Reynaud et « Berceuses » d’Emilie Turmel.
« J’ai puisé
l’horizon
pour forer
la lumière »
« Naître encore » alors que les premiers battements de vie peinent à trouver leur rythme.
J’ai suivi les mots de Charlotte Mont-Reynaud de la dédicace de l’autrice aux services de néonatologie et de cardio-pédatrie de deux hôpitaux de Marseille à la lettre du Professeur Virginie Fouilloux en tenant serré le fil des mots.
Prière à la vie, don reçu si fragile qui ne tient qu’à un souffle, j’ai été sensible à l’écriture de Charlotte Mont-Reynaud. Le réel et l’écriture se percutent parfois là où les mots peinent à trouver un espace. Heureusement, il y a l’encre et la page.
« J’ai sommé
le Vivant
de rester
avec toi »
Premiers pas lumineux sur les sentiers de l’Ail des Ours Editions L'Ail des ours. Parfum poétique, cette maison d’édition propose de découvrir par abonnement cinq de ces numéros au fil des saisons par voie postale.
J’y ai reconnu comme des petits cailloux les dessins de Valérie Linder _ qui s’occupe de la collection « Graine d’Ours » et dont « les couleurs du jardin » signé par Amandine Marembert m’a rappelée notre rencontre autour d’Idylle (CotCotCot Editions Cotcotcot éditions ).
Quelle maison d’édition poétique aimeriez-vous faire découvrir ?
Crédit photo © Camille Lucidi.

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