Cécile A. Holdban Vinca Alba Minor m'a fait part d'une jolie nouvelle le 10 aout dernier qui m'aurait peut-être échappée.
En effet, grande joie de découvrir la recension (ou note de lecture) de Marie-Pierre Kohlhaas-Lautier dans la revue "En attendant Nadeau" à propos de mon recueil NAITRE ENCORE publié en avril dernier aux Editions de L'Ail des Ours, dirigées par l'adorable Michel Fievet.
Qu'elle en soit chaleureusement remerciée, l'ensemble de ses mots m'a beaucoup touché. Je suis particulièrement émue par cette tradition Inuit qu'elle évoque et qui résonne si fort à mon cœur.
"Dans ce premier recueil, Charlotte Mont-Reynaud use du poème comme d’un barrage contre le chaos, et fait entendre une voix qui dégage une force incroyable au cœur même de la fragilité. Cette voix, tout en retenue et en resserrement, exprime la douleur de jours d’angoisse, à risquer de perdre son enfant à peine née, à fouler « un territoire / incendié de morsures ». Dans un état second. Mais « Le définitif ne se – peut – pas ». « L’impossible à nommer » voudrait vous anéantir, « impensable ». Et « cela ne peut que s’écrire ». Ici l’écriture est plus que jamais nécessité personnelle ; un dire profond qui provient des séismes lointains du corps, et permet finalement de s’ouvrir à la lumière et à l’horizon. Le rythme du poème semble calé sur le souffle court des parents, suspendu puis apaisé. Il y a une tradition inuit qui fait de chaque enfant le propriétaire de poèmes de cajolage, écrits pour lui par ses proches. De même, cette enfant est titulaire de tout un chant de re-naissance, permettant le passage du « sans nom » à une « grammaire où le nous se conjugue ». Cette conjugaison-là nous concerne tous, qui nous lie aux nôtres et éloigne les ombres."
Marie-Pierre Stevant-Lautier
Le lien est ici.
Recueil disponible au prix de 12 €, frais de ports compris via l'éditeur ou directement auprès de moi, avec une dédicace.
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